Zazie dans le métro, di Louis Malle (1960) Romanzo di Raymond Queneau, Sceneggiatura di Louis Malle, Jean-Paul Rappeneau Con Catherine Demongeot, Philippe Noiret, Hubert Deschamps, Carla Marlier, Annie Fratellini, Vittorio Caprioli, Jacques Dufilho, Yvonne Clech, Odette Piquet, Nicolas Bataille, Antoine Roblot, Marc Doelnitz, Jacques Gheusi Musica: Fiorenzo Carpi, André Pontin Fotografia: Henri Raichi (89 minuti) Rating IMDb: 6.9
Solimano
Dopo aver inserito nel blog l'exploit di Gabriel (Philippe Noiret) sulla Tour Eiffel, vediamo la Parigi spesso quotidiana del film di Louis Malle seguendo il filo del film, che è quello del romanzo, con diverse variazioni sul tema.
Gabriel alla stazione accoglie la nipotina Zazie (Catherine Demongeot). Ma qual è la stazione? Così pensa Gabriel:
"On peut supposer que les gens qu'attendent à la gare d'Austerlitz sentent plus mauvais que ceux qu'attendent à la gare de Lyon. Non vraiment, y a pas de raison. Tout de même quelle odeur. "
Gabriel e Zazie si incontrano, e lui la prende in braccio, ma prima, ecco cosa si dicono:
"Chsuis Zazie, je parie que tu es mon tonton Gabriel.
- C’est bien moi, répond Gabriel en anoblissant son ton. Oui. Je suis ton tonton."
Alla stazione c'è anche Jeanne Lalochère (Odette Piquet), la mamma di Zazie. Quello che la tiene in braccio è il suo amante (Louis Lalanne), che è il vero motivo per cui Jeanne affida per due giorni Zazie al fratello Gabriel.
"- Je te remercie. Tu viendra pas nous voir?
-J'aurai pas le temps.
-C'est comme ça qu'elle est quand elle a un jules, dit Zazie, la famille ça compte plus pour elle."
Gabriel e Zazie escono dalla stazione. Zazie si aspetta che prendano il métro, ma Gabriel si dirige verso un taxi assalito da persone che vogliono essere trasportate. Di schiena davanti al suo taxi c'é Charles (Antoine Roblot) che invece nel romanzo attende Gabriel e Zazie leggendo. Vediamo cosa legge Charles:
"Charles effectivement attendait en lisant dans une feuille hebdomadaire la chronique des cœurs saignants. Il cherchait, et ça faisait des années qu'il cherchait, une entrelardée à laquelle il puisse faire don des quarante-cinq cerises de son printemps."
Perché quel giorno i taxi sono così ricercati? Perché c'è la sciopero del métro. Ecco parte del drammatico dialogo al riguardo fra Gabriel e Zazie:
"-Y a grève?
-Bin oui: y a grève. Le métro, ce moyen de transport éminemment parisien, s'est endormi sous terre, car les employés aux pinces perforantes ont cessé tout travail.
-Ah! les salauds, s'écrie Zazie, ah! les vaches. Me faire ça a moi."
Charles riesce a far scendere dal taxi le persone che l'avevano invaso e finalmente il taxi parte, con a bordo anche Gabiel e Zazie. E' anche un viaggio di istruzione, in modo che Zazie possa conoscere le bellezze di Parigi:
"On roule un peu, puis Gabriel montre le paysage d'un geste magnifique.
"Ah! Paris, qu'il profère d'un ton encourageant, quelle belle ville. Regarde-moi ça si c'est beau.
-Je m'en fous, dit Zazie, moi ce que j'aurais voulu c'est aller dans le métro.
...
"Et ça! mugit-il regarde!! le Panthéon!!!
-Qu'est-ce qu'il faut pas entendre", dit Charles sans se retourner. "
Zazie taglia la corda senza far rumore, e si trova nella strada:
"C'est une vie tranquille. Les autos y passent si raremente que l'on pourrait jouer à la marelle sur la chaussée. Il y a quelques magasins d'un usage courant et de mine provinciale. Des personnes vont et viennent d'un pas raisonnable. Quand elles traversent, elles regardent d'abord à gauche ensuite à droite joignante le civisme à l'eccès de prudence."
Ma Turandot (Hubert Dechamps), il titolare del bar "La cave", che è un amico di Gabriel, si accorge della fuga di Zazie e la insegue. La fuga ha diverse traversie, vediamo Turandot in un passaggio coperto e poi Zazie che cammina davanti ad appartenenti all'Esercito della Salvezza. Finalmente Turandot riesce a riprendere Zazie, ma ecco la tecnica che usa la ragazzina per liberarsi di nuovo:
"Je veux pas aller avec le meussieu, je le connais pas le meussieu, je veux pas aller avec le meussieu."
E Turandot deve battere precipitosamente in ritirata, a scanso di guai personali.
Finalmente Gabriel si è alzato, ma è ancora in pigiama. C'è un dialogo fra Turandot, ritornato al bar dopo la sconfitta, e Gabriel:
"-Faudra l'enfermer à clef cette petite, dit Turandot.
-Je me demande pourquoi elle a foutu le camp, murmura pensivement Gabriel.
...
"Tu ferais que ton devoir en la récupérant", dit Turandot.
Gabriel ricane. Il minaude et imitant la voix de Zazie:
"Devoir mon cul" qu'il déclare."
Nel film arriva anche il calzolaio Gridoux (Jacques Dufilho) e si mettono a parlare in tre seduti su una panchina (immagine di chiusura del post). Nel romanzo, Gabriel saluta Turandot e si mette a parlare con Gridoux:
"Vous cherchez la petite fille, je parie.
-Oui, grogne Gabriel sans enthousiasme.
-Je sais où elle esta allée.
-Vous savez toujours tout", dit Gabriel avec une certaine mauvaise humeur.
...
-C'est marant les cordonniers, répond Gabriel, ils arrêtent jamais de travailler, on dirait qu'ils aiment ça, et pour montrer qu'ils arrêtent jamais ils se mettent dans une vetrine pour qu'on les admire. Comme les remmaileuses de bas.
-Et vous, réplique Gridoux, dans quoi est-ce que vous vous mettez pour qu'on vous admire? "
2 commenti:
Ecco, finalmente l'ho capito: se avessi fatto l'attore, avrei voluto essere Philippe Noiret.
Ce ne ho messo di tempo, adesso che ho visto le foto di "Zazie" lo so.
Bisogna proprio che mi decida a procurarmelo, questo film! Ci sono certe inquadrature di Parigi...
Merci, Sol!
Roby
Posta un commento